Orientation 2. Modalités de preuves et régimes de validité
L'orientation 2 vise à développer des connaissances sur les modalités de preuves et sur les régimes de validité des savoirs scientifiques enseignés.
La preuve, qu’on l’aborde comme objet de la discipline ou comme activité des élèves, est comprise de manière très différente en sciences expérimentales et en mathématiques, où la question de la validation expérimentale ne se pose pas. Pourtant, dans un contexte d’enseignement, la dimension expérimentale des mathématiques peut être défendue. Dans un mouvement inverse, les processus de production de preuves, leurs fonctions autres qu’épistémiques — convaincre, expliquer, illustrer... — peuvent résonner de manière similaire entre les disciplines. Cet axe porte ainsi un double enjeu, d’une part créer une culture commune en termes de cadres théoriques en croisant différentes épistémologies disciplinaires (math/SVT et questions vives) et d’autre part circonscrire l’objet d’étude « preuve », en particulier en le situant du point de vue de l’argumentation.
L'objectif est d'arriver à une problématique de recherche fédératrice mettant en regard des pratiques disciplinaires en termes de modalités de preuves et de régimes de validité des savoirs, permettant de mieux appréhender comment elles sont appréhendées dans plusieurs institutions. Cela interroge ainsi la manière dont elles sont vécues et perçues par les élèves au cours de leur scolarité obligatoire et supérieur, en termes de fonctions, validité, conviction, production...
Cette orientation entre en résonance avec la participation de membres de l'axe à d'autres groupes de recherche dont DEMIPS dans le RT HiDiM, le projet ANR APPAM et le Léa QSV+.