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Projets et collaborations en cours
Projet LivACT (« Living and Ageing with Chronic Conditions and Technological Devices: Meanings, Practices and Recompositions of Autonomy Through Time », 2024-2029)
Le projet LivACT est l’un des 11 projets lauréats du Programme Prioritaire de Recherche « Autonomie : Vieillissement et situations de handicap ». Il est coordonné par Lucie Dalibert. Il a reçu un financement pour 5 ans (2024-2029) de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR-23-PAVH-0003).
À l’origine du projet LivACT, il y a plusieurs constats. Tout d’abord, un tiers de la population française vit avec au moins une maladie chronique, et cette prévalence devrait augmenter avec le vieillissement de la population. Deuxièmement, les maladies chroniques peuvent générer des incapacités et des situations de handicap importantes, qui peuvent s’accentuer ou se recomposer dans le temps du fait de l’évolution de la maladie, de l’émergence de multi-morbidités et du vieillissement. Troisièmement, les technologies sont considérées comme une solution non seulement pour atténuer, ralentir ou même prévenir la perte de capacités associée aux maladies chroniques, mais aussi pour permettre aux personnes de faire par elles-mêmes depuis leur domicile. C’est dans ce but — la préservation de l’autonomie fonctionnelle — que les corps et les lieux de vie, en particulier le domicile, sont équipés de dispositifs technologiques. Cependant, ces dispositifs ne remplissent pas toujours leurs promesses en ce qui concerne l’autonomie et l’empowerment des usagères et des usagers : ils peuvent être assez contraignants, créer de nouvelles vulnérabilités et être incompatibles avec certains espaces et environnements. Par ailleurs, pour fonctionner, ils dépendent d’une infrastructure de soin plus large.
Dans ce contexte, et dans le cadre du vécu chronique et du vieillissement, ce que nous interrogeons dans LivACT, c’est la manière dont les technologies conçues pour permettre aux personnes d’être autonomes ont alignées ou créent des tensions avec les conceptions et les aspirations à l’autonomie des personnes concernées — conceptions et aspirations qui peuvent évoluer au fil du temps sous l’effet du vieillissement, de la maladie et des trajectoires de vie. Plus généralement, l’enjeu du projet LivACT est de comprendre quels sont les assemblages entre les corps, les technologies et les environnements (ou milieux) de vie qui soutiennent les aspirations à l’autonomie des personnes vivant et vieillissant avec une maladie ou condition chronique
LivACT regroupe :
- l’Unité de recherche Sciences, Société, Historicité, Éducation et Pratiques (S2HEP, UR 4148, Université Claude Bernard Lyon 1) : Lucie Dalibert, Agathe Camus, Marianne Chouteau Joëlle Forest et Céline Nguyen
- l’UMR Environnement, Ville, Société (EVS, UMR 5660, Université Lumière Lyon 2) : Axel Guïoux, Evelyne Lasserre et Meriem M’Zoughi
- le Centre François Viète d'épistémologie et d'Histoire des sciences et techniques (CFV, UR 1161, Nantes Université) : Mathilde Lancelot et Lydie Bichet
- l’UMR Droit et changement social (DCS, UMR 6297, Nantes Université) : Sonia Desmoulin et Paul Véron
- l’Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique (ISIR, UMR 7222, Sorbonne Université) : Nathanaël Jarrassé et Waël Bachta
- l’Unité de recherche Connaissance Organisation et Systèmes Techniques (Costech, UTC EA 2223, Université Technologique de Compiègne) : Xavier Guchet
- l’Unité de recherche Ethics on experiments, Transhumanism, Human Interactions, Care & Society (ETHICS, EA 7446, Institut Catholique de Lille) : Emanuele Clarizio et Jean-Philippe Cobbaut
- le Laboratoire interdisciplinaire en études culturelles (LinCS, UMR 7069, Université de Strasbourg) : Aggée Célestin Lomo Myazhiom, Valentine Gourinat, Nicoletta Diasio et Laurence Rasseneur
- l’Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak (IBHGC, École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, ENSAM) : Xavier Bonnet et Hélène Pillet
- le Department of Thematic Studies de l’Université de Linköping, Suède : Ericka Johnson et Kristin Zeiler
- la School of Social and Political Science de l’Université d’Edimbourg, Royaume-Uni : Gill Haddow
- le Department of Anthropology de l’Université de Copenhague, Danemark : Ayo Wahlberg
- la School of Humanities de l’Université de Tasmanie, Australie : Frederic Gilbert
- l’Institut Universitaire de Réadaptation Clémenceau (IURC Strasbourg) : Mathieu Berthel
- les Hospices Civils de Lyon : Teodor Danaila et Gilles Rode
- le CHU de Nantes : Philippe Damier et David Laplaud
- l’AURAL : Nicola Cautela
- l’association ANTS : Alexandre Aynie
- l’ADEPA : Anne Marsick
- France Parkinson : Marie Fuzzati
- la Métropole aidante : Stéphanie Desmaisons.
Projet LéA-IFÉ SchémaClim
La recherche engagée dans ce LéA, intitulé SchémaClim, porte sur le recours à des compétences en narration et en schématisation par les élèves quand ils se conforntent à des problèmes scientifiques dans les activités portant sur la thématique du réchauffement climatique. L’objectif de ce LéA est de montrer que schématiser, pour un élève, revient souvent à mobiliser des formes de narration, avec comme corolaire, une linéarisation des processus, rendant difficile la compréhension des causalités complexes, telles que celles rencontrées dans le travail du concept de changement climatique.
Nous étudions également la façon dont les élèves qui produisent un schéma prennent en considération la réception du message graphique/non-textuel par celui qui va lire et interpréter ce schéma. L’analyse des procédures utilisées par les élèves pour organiser les éléments de leur schéma et plus particulièrement celles relevant d’une structuration narrative de la pensée devrait nous permettre de mettre en évidence un certain nombre d’obstacles à la compréhension des phénomènes complexes et non-linéaires étudiés en classe de SVT. Nous souhaitons égélement montrer que les enjeux de construction d'une pensée systémique, déterminants dans cette thématique du réchauffement climatique, dépendent de le mise en œuvre de ces compétences en narration et schématisation, qui sont selon nous des compétences fortement liées. Ces compétences (narration/schématisation) des élèves constituent non seulement un obstacle didactique mais également un levier potentiel pour la mise en place des conditions de possibilité d’un développement rationnel des mises récit en SVT dans l’objectif de faire sortir les élèves de leurs « petites histoires ad hoc » (Orange Ravachol, 2012). Autrement dit, une maitrise de ces compétences par les élèves est susceptible de faciliter leur accès à la pensée systémique.
Nous procédons, dans un premier temps, à un recueil de données sous forme de captation vidéos et audio d'élèves de 3eme. Ils seront filmés lors d'une activité "Fresque du climat". Ces données sont traitées par des logiciels d’analyses qualitatives (Transana et/ou N-Vivo).
Équipe :
- Laurence Bariller : formatrice - PRAG MEEF SVT, INSPÉ Grenoble, UGA.
- Annie Boisbouvier : IA-IPR SVT académie de Grenoble.
- Catherine Bruguière : Maitresse de conférences en Didactique des sciences. Laboratoire S2HEP Université Claude Bernard Lyon 1.
- Solène Egah-Clerc : Fédération Léo Lagrange Lyon Coordinatrice régionale du programme Carbone Scol’Ere (Bourgogne Franche-Comté et Auvergne Rhône Alpes).
- Olivier Ertle : Enseignante de SVT. Collèges Les Allobroges. La Roche sur Foron. Haute Savoie.
- François Dessart : Maitre de conférences en Didactique des sciences. Laboratoire S2HEP Université Claude Bernard Lyon 1.
- Florent Figon : maitre de conférences en écologie, laboratoire LECA, UGA. Formateur MEEF SVT INSPÉ Grenoble.
- Louis Hognon : Responsable pédagogique association "Fresque du Climat"
- Fabienne Malatier : Professeure des écoles, référents mathématique de circonscription (Lyon) École élémentaire Simone Veil. Villars les Dombes.
- Isabel PAU : enseignante-chercheuse en didactique des sciences. Laboratoire LIEC, Université autonome de Barcelone. Espagne.
- Lise Pelletier : Enseignante de SVT. Collèges Les Allobroges. La Roche sur Foron. Haute Savoie.
- Myriam Régent-Kloeckner : Maitresse de conférences en Didactique des sciences. Laboratoire S2HEP Université Claude Bernard Lyon 1.
- Anaïd Sarafian Gorses : Prefesseure des écoles, école Ambroise Croizat, Vaulx-en-Velin.
- Juliette Tuaillon Combes : Maitresse de conférences en sciences physiques et didactique des sciences. Laboratoire S2HEP Université Claude Bernard Lyon 1.
« Let’s look up ! Ingénierie et recherche par le prisme de la santé globale », 2023-2025
Les sociétés contemporaines occidentales semblent s'être construites sur deux impensés : celui de leurs relations au monde vivant et celui concernant leurs productions techniques. De ce fait, l’Homme, issu de la modernité, sur-consommateur de ressources et pollueur de la biosphère, s’est construit sur un imaginaire culturel en dehors de la nature. En rupture complète avec son écosystème, il pense pouvoir se soigner, se nourrir et se développer sans interagir avec le monde naturel qu’il qualifie volontiers de « sauvage » et qu’il voudrait contenir dans des réserves pour le contempler durant ses vacances. Sortir des crises auxquelles nous sommes confrontés ne passera que par une prise de conscience de la place de l’humanité dans son écosystème, une prise en considération des relations d'interdépendances entre les espèces et poussera l’Homme à repenser le vivant. On le sait aujourd’hui, les déterminants de la santé ne sont pas seulement d’ordre biologique et social, mais aussi d’ordre environnemental et technologique. Il apparaît clairement que la santé des écosystèmes sous-tend toutes les dimensions de la santé humaine et contribue à des aspects non matériels de la qualité de vie.
Notre projet, soutenu par la Maison des Sciences de l’Homme Lyon-Saint-Etienne (MSH-LS) et l’Institut des Systèmes Complexes (IXXI), vise à organiser une série de séminaires pluridisciplinaires de décembre 2023 à décembre 2025 pour questionner les liens santé humaine-santé animale-environnement à travers le concept « One Health ».
Equipe scientifique
Marianne Chouteau S2HEP-INSA
Catherine Bruguière S2HEP-UCBL
François Dessart S2HEP-UCBL
Olivier Morin S2HEP-UCBL
Hubert Charles BF2i-INSA
Adina Lazar LAMCOS-INSA
Lien vers le programme des séminaires : https://letslookup.sciencesconf.org/
Projet VISITLABSEUROPE
L'UR 4148 S2HEP est partenaire du projet VISITLABSEUROPE « Grant Programmes for Research Visits and the Role of Public and Private Laboratories in the Fight Against Infectious Diseases in Europe (1907–1985) ». Ce projet de recherche est porté par María-Isabel Porras (Professeur en histoire des sciences), Université de Castille-La Manche, Faculté de Médecine de Ciudad Real, dans le cadre du financement espagnol du Ministerio de Ciencia, Innovación y Universidades.
Le projet vise à analyser le rôle joué par les subventions pour les visites de recherche de scientifiques dans les principaux centres de recherche européens, dans le cadre de la lutte contre les maladies infectieuses liées à l'enfance, avec une référence particulière au cas de la poliomyélite. Sur la base d'une sélection de cas européens – Espagne, France, Pays-Bas et Italie – le projet analysera également le travail des laboratoires nationaux d'hygiène publique et des laboratoires pharmaceutiques privés chargés de la production de sérums et de vaccins contre ces maladies infectieuses, ainsi que les relations établies entre les laboratoires publics et privés grâce aux liens créés par les scientifiques eux-mêmes, parfois à la suite de travaux dans les deux environnements.
Membre du laboratoire impliqué :
Baptiste Baylac-Paouly